Une hutte en osier vivant

Ce matin, un chantier a rassemblé quelques forces vives du Roseau pour une première : la confection d’une hutte en osier vivant

En cette saison, la pépinière est une précieuse source de spécimens acclimatés à la plaine et prêts a rejoindre les haies plantées cet hiver. Pour cette fois, les saules dont nous avions repéré la vigueur n’ont pas eu a quitter leurs congénères : en effet, ce sont seulement les jeunes tiges de l’année qui ont été coupées. Nous avons sélectionné les plus élancées pour notre chantier.

De retour sur l’espace citoyen, à un emplacement qui n’entrera pas en concurrence avec les autres projets qui ont foisonné ces derniers temps, nous préparé l’espace de travail.

Un cercle d’un peu plus d’1m de diamètre a été bêché (autant que la terre collante en cette saison le permet).

Deux premiers rameaux, les plus longs, ont été plantés et leur extrémité liée. Deux autres, de meme taille, les ont rejoints pour former une croix au sommet. Enfin, deux arcs plus petits ont été installés de chaque coté, ils serviront de porte.

Nous avons ensuite planté des paires de tige (pour palier à toute perte a la reprise de végétation) sur tout le cercle bêché : d’abord orientées vers la gauche puis de l’autre sens.

A ce moment du chantier, nous disposions d’une cabane hirsute qu’un patient tressage est venu agencer pour former la demi-sphère espérée.

Cette première expérience nous a apporté de nombreux enseignements qui nous permettent d’espérer construire de nouvelles huttes l’hiver prochain avec des tiges plus longues, la possibilité de convier un public plus important voire oser des formes plus créatives !